Mal-Aimé de Parfum d’Empire, le clin d’œil de Marc-Antoine Corticchiato au maquis Corse

Mal-Aimé de Parfum d’Empire, le clin d'œil de Marc-Antoine Corticchiato au maquis Corse
Mal-Aimé de Parfum d’Empire, le clin d'œil de Marc-Antoine Corticchiato au maquis Corse


Marc-Antoine Corticchiato est un créateur exigeant de Parfum d’Empire, dont les parfums sont tous issus d’un univers singulier, déployant souvent un sillage intense, véritable hommage à la nature. D’origine corse, ce nez ne rate jamais une occasion de faire un clin d’œil à la région méditerranéenne. Cette fois, en ce début d’année 2021, il évoque le maquis Corse sous une toute nouvelle facette. Pour la toute première fois, il ose utiliser une matière première encore jamais employée en parfumerie : l’inule. Son parfum se nomme Mal-Aimé et rend hommage aux mauvaises herbes, des plantes auxquelles Marc-Antoine Corticchiato souhaite redorer les lettres de noblesse.

Marc-Antoine Corticchiato choisit d’utiliser des mauvaises herbes, un choix audacieux


« Mauvaises herbes : je pense que c’est une appellation injuste, car elles sont souvent bienveillantes et peuvent posséder des vertus bénéfiques pour la santé, à l’image de l’inule ou de l’ortie. Je n’ai d’ailleurs jamais eu le cœur d’éliminer les plans d’inule sauvage qui poussent dans mon jardin au milieu du maquis », confie Marc-Antoine Corticchiato. Fermement décidé à réparer cette injustice, le créateur a cette fois décidé de mettre à l’honneur toutes ces mauvaises herbes dans un parfum. Mal-Aimé s’inscrit donc pleinement dans le registre de la parfumerie confidentielle, plaçant au centre de toute chose des ingrédients d’ordinaire dédaignés des hommes. Ici, les mauvaises herbes ne sont plus laissées à la marge. Elles dévoilent singulièrement toute leur noblesse. Mal-Aimé de Parfum d’Empire est un contre-pied à la parfumerie traditionnelle, qui s’inspire habituellement de matières premières majestueuses.

Mal-Aimé de Parfum d’Empire, un jus très herbacé


Mal-Aimé se présente dans l’habituel flacon de Parfum d’Empire, reconnaissable par sa forme cylindrique, son esprit épuré et son côté minimaliste. Ici, sa bouteille se teinte de vert, tant au niveau de sa fragrance que de son capuchon ou de son étiquette. Alors, tu dissimules réellement ce parfum à base de mauvaises herbes ? Mal-Aimé contient l’une des plantes les plus emblématiques du maquis Corse : l’inule. Pour la toute première fois, cette plante odorante et riche de reliefs est utilisée en parfumerie. Esthétiquement, il s’agit d’une touffe de fleurs jaunes, donnant naissance à une huile essentielle. Ici, l’inule de Marc-Antoine Corticchiato est certifiée bio. Laissez-vous envoûter par son odeur de rose et sa douceur miellée. Mal-Aimé de Parfum d’Empire déploie un souffle solaire, se révélant tour à tour boisé, salé ou musqué. Aux côtés de l’inule, d’autres plantes sont utilisées, à l’instar des chardons, des orties, des ronces et des racines. Plus que jamais, Marc-Antoine Corticchiato surprend, tout en rendant une nouvelle fois hommage à sa Corse natale.

Mal-Aimé de Parfum d’Empire, un parfum hommage à Lucien Acquerone


Par son côté déroutant, Mal-Aimé de Parfum d’Empire rend également hommage à l’un des plus grands amis de Marc-Antoine Corticchiato, véritable aventurier : Lucien Acquerone. Parti trop tôt, il était le « complice de maquis » de Marc-Antoine Corticchiato, et le créateur se plaît à penser que Lucien Acquerone «« de là-haut doit se marrer, coupe à la main, œil vert et pétillant. Vert comme l’essence d’inule et pétillant comme son champagne préféré ».

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